Economie
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Le Gabon est un pays au sous-sol très riche. Il exporte du manganèse, du pétrole (il adhère à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1975 et s'en retire en 1995), du gaz, du fer, du bois et bien d'autres produits de son sol et de son sous-sol depuis longtemps.
Les hydrocarbures représentent près de 50 % du PIB, 60 % des recettes fiscales et 80 % des exportations. Shell Gabon et Total Gabon assurent 60 % de la production. La ville de Port-Gentil et ses environs (Cap Lopez) concentrent la majeure partie des activités pétrolières (raffinage, oléoduc, terminal pétrolier).
Le deuxième secteur économique, en poids dans le PIB, est celui du bois, qui représente 13 % des exportations et 60 % des recettes d'exportation hors pétrole. C'est, après l'État, le premier employeur du pays, avec 28 % de la population active. Il y a une soixantaine d'essences de bois exploitées, l'okoumé et l'ozigo étant les deux principales. Le Gabon est le second producteur mondial d'okoumé (après le Cameroun) et le premier exportateur mondial. Depuis le 1er janvier 2010, le Gabon interdit l’exportation des grumes pour favoriser la transformation locale du bois.e troisième secteur économique est celui des minerais, notamment le manganèse, qui représente 4 % du PIB et 6 % des exportations du pays. Le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse, après la Chine.
L'agriculture gabonaise est peu développée, l'essentiel de la production agricole est vivrière. Le secteur agricole représente, en 2007, 3,5 % du PIB. Il existe une filière cacao-café héritée de la période coloniale ; elle est en déclin constant depuis les années 1970. La production de caoutchouc s'est stabilisée depuis le milieu des années 1990 mais le niveau de production est très faible (l'ordre de grandeur est de 1 à 20) par rapport aux principaux producteurs. L'élevage est, quant à lui, essentiellement « villageois », commercialisé sur place. Enfin le potentiel halieutique du Gabon est élevé, mais sous-exploité ; les Gabonais sont les plus gros consommateurs de poisson par habitant de la sous-région et la pêche ne couvre qu'un tiers des besoins.